• Passato Presente

    Helmhaus, Zürich
    11.04–09.06.2025 

    Title: Passato Presente
    With: Marisa Cornejo, Pascale Eiberle, Esther Ernst,
    Mark Formanek, Michel Gilgen, Johanna Müller,
    Jos Näpflin, Lea Schaffner, Jonathan Steiger, Sabine Troendle,
    Franz Wanner, Olivia Wiederkehr, Uwe Wittwer
    Curated by: Nathalie Killias and Cristiana Contu
    Venue: Helmhaus, Limmatquai 31, 8001 Zürich
    Dates: 11.04–09.06.2025 

    An exhibition that seeks the past in the present

    The past cleaves to the present, as the title of this exhibition describes: [il] passato [è] presente.As Augustine of Hippo remarked 1500 years ago, there is no past as such, only ‘a present of things past’ as perceived by the mind. The past accompanies us as memory, because according to Novalis ‘all remembrance is the present’.

    Memories can be vivid or fleeting, enduring or ephemeral, painful or imagined. Our lives are shaped by personal experience, but also by events that have entered the collective memory. The works by thirteen artists exhibited here sound out both the scope and the limits of remembrance. They address those traumatic experiences that sear our souls like sheets of paper. They define the whiff of suffering that surrounds us like an invisible veil, or they visualise the simultaneity of absence and presence. Even the yearning for the ‘good old days’ and for nostalgia itself is here reworked as art.

    The exhibition is an invitation to ponder the many different ways in which we preserve the past – or detach ourselves from it.

    Webpage

  • Sintiendo las dos lunas (Feminist community relations)

    Swiss Arts Awards, Messe Basel
    11–16.06.2024 

    Title: Sintiendo las dos lunas (Feminist community relations)
    Curated by: Danniel Tostes
    Special thanks to: Stéphane Fretz, Nora Gatica Krug, Léa Fluck, Sabine Leuthold, Sara Mayenfisch, Selma Meuli, Leandra Zumbühl
    Jury SAA 2024: Raffael Dörig, Victoria Easton, Tobias Kaspar, Roman Kurzmeyer, Mai-Thu Perret, Nicole Schweizer and Una Szeemann 
    Venue: Swiss Arts Awards, Messe Basel, Halle 1.1, Basel
    Dates: 11–16.06.2024 

    swissartawards.ch

    The Swiss Art Competition, held annually since 1899, is the world’s oldest art award. The accompanying Swiss Art Awards exhibition, which is organised by the Swiss Federal Office of Culture, offers an insight into current art and architecture in Switzerland and is a valuable reference for art professionals and art lovers. The jury of the Swiss Art Awards consists of seven members of the Federal Art Commission, selected by the Federal Council, as well as five invited experts.

    Swiss Art Awards 2024
    Team: Léa Fluck, Sabine Leuthold, Sara Mayenfisch, Selma Meuli, Leandra Zumbühl 
    Special thanks to : Danniel Tostes, Stéphane Fretz, Nora Gatica Krug and MCStudio

  • Huellas

    Le Commun, Genève
    23.08–15.09.2023

    Exhibition: No memorials. Histoires matérielles de l’exil chilien à Genève
    Curated by: Cristóbal F. Barria Bignotti
    Assistant: Anna Tretiakova
    Technical support: Fred Duchêne, Stefania Saladino, Cristina Da Silva.
    Production design: Stéphane Fretz, Olaf Berkhuijsen, Thomas Kasterine et Zacharie Fretz
    Special thanks: Stéphanie Prizreni, Edgar Soarès, Maël Denegri
    Venue: Le Commun, Genève, Suisse
    Dates: 23 août – 15 septembre 2023

    L’installation vidéo «La Huella» est la compilation d’une série de performances que j’ai réalisées et documentées pendant cinq ans dans différents territoires liés à la mémoire de mon exil. Chaque performance a suivi la méthodologie de réalisation que j’ai tirée de mes rêves pour définir ma pratique artistique.
    La documentation des performances contient non seulement l’expérience de la réactivation de l’archive artistique que j’ai héritée de mon père dans les lieux de mémoire de notre exil, mais aussi la résonance de cette archive dans les personnes qui m’ont accompagné dans ce processus de dé-traumatisation.
    Des personnes qui faisaient souvent partie des associations de victimes de la dictature militaire de Pinochet, des amis de mon enfance en exil ou des collaborateurs solidaires qui ont vu dans mon travail une possibilité de réparer les dommages causés par la dictature. Pour la commémoration du 50e anniversaire du coup d’État militaire au Chili qui a touché tant de consciences dans le monde, je veux clore ce cycle de travail en réalisant une installation qui rassemble ce travail expérimental et rituel pour rendre visibles les fissures et les dommages qui sont encore présents dans le présent et les possibilités de solidarité qui nous permettent de ne pas l’oublier.

  • Sueños con mi padre

    Le Commun, Genève
    23.08–15.09.2023

    Title: Sueños con mi padre
    Description: 59 drawings (mixed techniques), 2002–2022, Lead framing wooden stepladders, led lighting.
    Exhibition: No memorials. Histoires matérielles de l’exil chilien à Genève
    Curated by: Cristóbal F. Barria Bignotti
    Scenography: Stéphane Fretz, assisted by Anna Tretiakova and Philippe Fretz
    Special thanks: Stefania Saladino, Marie-Dominique Miserez, Kugler-Est, Peter et Bea Fretz, Thomas Bonny, Bernard Stalder and Thomas Kasterine
    Venue: Le Commun, Genève, Suisse
    Dates: 23 août – 15 septembre 2023

    Marisa Cornejo dessine ses rêves depuis 1995: miracles, événements heureux, mais aussi avertissements, mises en garde, quand ce ne sont pas des cauchemars. Les rêves sont transcrits visuellement avec le plus d’exactitude possible, sans tentative d’interprétation ni usage de clef des songes. Car au-delà de thématiques récurrentes telles que la nostalgie, l’exil, le déracinement, la perte brutale d’un être proche, les préoccupations quotidiennes ou encore l’amour et le désir, l’absurde règne en maître. Quand les choses sont normales, on les oublie; c’est l’absurde qui aide l’artiste à se rappeler de ses rêves. Elle peut alors récupérer, dessiner, inventorier les aspects obscurs, difficiles, insignifiants, étranges, pour qu’émerge un sens qui lui permettra de se reconstruire comme un tout. Le rassemblement de ces dessins dans un livre participe du processus d’individuation d’une artiste exilée, d’une femme en quête de son énergie vitale et d’une place dans le monde.

  • Eugenio Cornejo. Xilotzingo

    Maison Gaudard, Lausanne
    01.09.–01.10.2022

    Title: Eugenio Cornejo. Xilotzingo. Remémoration d’un atelier d’artiste en exil
    Group show: État des lieux. Exposition des espaces d’art indépendants lausannois.
    Invited by and curated by: art&fiction | Marisa Cornejo et Stéphane Fretz
    Artists: Eugenio Cornejo et Marisa Cornejo
    Venue: Maison Gaudard, Lausanne, Suisse
    Dates: 1 septembre – 1 octobre 2022

    L’exposition consiste en un environnement, conçu par l’artiste Marisa Cornejo, fille de l’artiste et par Stéphane Fretz des éditions art&fiction. Elle rassemble des objets et des œuvres ramenés du Mexique en 2006 à la vente de la maison d’Eugenio Cornejo à Xilotzingo. Parmi les objets: la plaque qui était fixée sur la porte d’entrée portant l’inscription «Matucana 640», adresse de la maison de sa grand-mère à Santiago Chili où il a grandi, emmenée avec lui tout au long de son exil, et qui signale sa dernière demeure à Puebla. D’autres objets: une table construite par l’artiste, deux coffres. Des bibelots fabriqués à partir d’objets de récupération, des objets chinés. Un extrait de son archives de 1500 diapositives sera montré par projection. Quelques œuvres graphiques et œuvres sur papier complètent l’ensemble. Les quatres fenêtres seront voilées par des rideaux crées pour l’occasion à partir de souvenirs et de documents. Ils créeront un cocon pour l’installation, invitant à une relation intime avec l’artiste et son mode de vie. Cette installation ne cherche pas à être une reproduction de l’espace de vie et de travail d’un artiste en exil, mais se veut une réactivation de sa mémoire et la production de documents tangibles à travers lesquels les disparus et les victimes, comme l’écrit Pablo Neruda, peuvent «avouer qu’ils ont vécu» et en apporter quelques preuves. Elle est habitée par la douleur mais surtout par la volonté d’exister, de créer et de vivre intensément. Elle montre aussi qu’une archive peut être maintenue vivante par la volonté affective en l’absence de soutien institutionnel. L’épistémicide n’est pas une catastrophe inévitable.

  • Summer Display

    Espace Kugler, Genève
    03.06–21.07.2020

    Title: Beaux rêves, oil paintings on metallic plates or canvas and migrant plants, 2012–2020
    Group Show: Summer Display
    Artists: Sergio Augusto et Marisa Cornejo
    Curator: Marisa Cornejo and Stéphanie Prizreni
    Venue: Espace Kugler, Genève, Suisse
    Date: June – July 2020

  • Open House

    Espace Kugler, Genève
    09.2015

    Artist: Marisa Cornejo
    Curated by: Rodrigo Aldana and Stephanie Prizreni
    Venue: Espace Kugler, Geneva, Switzerland
    Date: September 2015

    Open House, est une installation originale de l’artiste chilienne Marisa Cornejo, largement inspirée de l’article d’Aminata D. Traoré: «Ce sont nos enfants» paru dans le Monde Diplomatique en septembre 2015.
        Dans cet article, Aminata D. Traoré nous rappelle que «des milliers de kilomètres de murs sont en train d’être érigés pour séparer les peuples en les dressant les uns contre les autres, alors qu’ils seraient capables d’empathie, de fraternité et de solidarité véritables s’ils se savaient broyés par le même rouleau compresseur(1)». Rouleau compresseur «que la mondialisation néolibérale inflige à tant et tant d’humains de par le monde(2)». Un système qui d’un côté facilite l’exploitation des ressources naturelles par des multinationales sans restriction et qui entrent en compétition directe avec les peuples autochtones qui ne peuvent plus avoir un revenu dans leurs communautés d’origine.
        «Aux injustices et aux frustrations engendrées par ces accords de pêche s’ajoutent l’assignation à résidence et l’humiliation liées à des accords migratoires injustes et déshumanisants(3).»
    Dans l’exposition Open House, le curateur Rodrigo Aldana nous invite dans une zone spécifique pour répondre à un questionnaire particulier : Allons-nous tous devenir des réfugiés ? Oui, Non, ou peut-être ou dans une autre vie…? Le spectateur devine au travers des questions dans quelle zone de la (néo)colonisation il se situe, s’il est un damné ou un être avec des droits humains à part entière (suivant la pensée de Fanon dans son livre Peau noire, masques blancs, 1952).
    Dans cette installation composée de dessins, de peintures et d’objets, Marisa Cornejo partage l’expérience autobiographique d’une existence dans la zone du « non-être », au travers de rêves anciens et récents, qui donnent forme à cette sorte de questionnaire ouvert à tout le monde. L’exposition engendre un dialectique avec le spectateur: est-ce là le seul avenir de l’Europe que de devenir une sorte de questionnaire ouvert et permanent pour catégoriser les personnes et les populations? — Stéphanie Prizreni

    (1-2-3) Aminata D. Traoré, «Ce sont nos enfants», Le Monde Diplomatique, N°738, septembre 2015

  • S.A.S. Escale à la Jonction

    Cheminée Nord, Geneva
    16.05.–15.06.2013 

    Title: Descent and return, 2013, rug, objects, collage
    Exhibition: S.A.S. Escale à la Jonction
    Artists: Christine Boillat, Crystel Ceresa, Marisa Cornejo, Elodíe Delomier, Angela Marzullo, Noha Mokhtar, Vania Repond, Lucía Mure, Cécile N’Duhirhae and Sahar Suliman
    Curated by: Élodíe Delomier  
    Venue: Cheminée Nord, Geneva, Switzerland
    Dates: 16.05.–15.06.2013 

    For this exhibition Cornejo uses a silhouette carved in an persian rug of the playboy icon Jane Mansfield to raise questions around feminism and decoloniality. Jayne Mansfield (April 19, 1933 – June 29, 1967) was an American actress in film, theatre, and television, a nightclub entertainer, a singer, and one of the early Playboy Playmates. She was a major Hollywood sex symbol of the 1950’s and early 1960’s. Mansfield was 20th Century Fox’s alternative to fill the big emptiness Marilyn Monroe had left and came to be known as the Working Man’s Monroe. In the society of the spectacle, the hunger of the market needed a new celebrity, Jane Mansfield’s flesh and spirit was exploited as any other woman in our system of production and reproducción of the patriarchal status quo that wants to reach progress at any cost. After succeeding like a comet she had the commun decline some celebrities suffer and died drunk in a car accident with her whole family. When the society of the spectacle got bored of her and wanted to dispose her like and old carpet, she became a desperate mess playing with satanism, drugs, alcohol and sex.
    In 1995, I used her silhouette without knowing her biography to make a floor carpet in an exhibition called Hogar Dulce Hogar, in La Panadería in Mexico City, art critics, public and all stepped on her. Seventeen years later in Geneva I am using her silhouette again but as an homage to all women that get used like carpets and as an acceptance of all cycles of life we need to go trough to love ourselves. M. C.

  • El Milagro Chileno

    Galería Metropolitana, Santiago, Chile
    12.2009–01.2010

    Artist: Marisa Cornejo
    Curated by: Ana María Saavedra and Luis Alarcón 
    Venue: Galería Metropolitana, Santiago, Chile
    Date: 12.2009–01.2010

    L’exposition El Milagro Chileno («Le miracle chilien») s’articule autour de la réalité sociale des Chiliens (droits fondamentaux bafoués et dégradation sociale), mettant en exergue l’effort de survie quotidien d’une population au sein du modèle économique de libre-échange instauré par la force dans les années 1970. 
    El Milagro Chileno prend la forme d’une compilation de documents tels que lettres de licenciement, factures de frais médicaux et d’éducation, recouvrements judiciaires, requêtes rejetées, passeports tamponnés, etc., qui illustrent le prix du miracle chilien, une politique qui est encore d’actualité.
    El Milagro Chileno comprend cette compilation de documents, une série de portraits sous forme d’ex-voto des titulaires des documents et un film retraçant des histoires individuelles pour constituer une sorte d’archive locale de la mémoire.
    El Milagro Chileno est à la fois une réflexion sur le déracinement, autour de thématiques telles que l’exonération politique, l’emprisonnement, la migration forcée et l’exil, et un exercice de mémoire collective non institutionnelle basé sur des témoignages personnels.

    EL MILAGRO CHILENO (THE CHILEAN MIRACLE) serves as a a warning about the difficult reality of contemporary Chilean life (lack of basic human rights and social degradation), and demonstrates the daily struggle needed for survival in a free market economy, forced on the society since the mid seventies.
    EL MILAGRO CHILENO is a collection of documents from dismissal letters, medical and educational bills, denied requests, to marked passports and judicial charges, etc.  all bearing witness to the cost of the Chilean Miracle, a policy that is still in place today. Apart from the documents the installation also includes a series of portraits of those who were interviewed for this project  and a video with personal stories, all of which come together to construct a local memory archive.
    EL MILAGRO CHILENO is also a reflection on being uprooted, focusing on such topics as: exoneration, prison, compulsory migration and exile; it is also  an exercise in creating collective memory based mainly on life testimonies separate from any single institution.
    Galería Metropolitana, Ana María Saavedra and Luis Alarcón, Santiago, December 2009

  • Dossier sans suite

    Standard/Deluxe, Lausanne
    22.–30.11.2008

    Artist: Marisa Cornejo 
    Curated by: Luz Muñoz and Tilo Steireif
    Documentation: Virginie Otth, Christophe Jacquemet
    Venue: Standard/Deluxe, Lausanne, Switzerland
    Dates: 22.–30.11.2008
    Support: FONDART (Gobierno de Chile)

    Cette exposition porte un regard sur la question de l’asile politique des années 1970 à aujourd’hui. L’artiste-plasticienne Marisa Cornejo (Chili) dévoile le «dossier sans suite» constitué de la correspondance entre son père qui fuit la dictature de A. Pinochet en 1973 et les pays d’accueil. Son père qui jusqu’à sa mort a gardé l’ensemble des documents qui témoignent du labyrinthe bureaucratique que traversent les réfugiés lorsqu’ils ne sont pas reconnus officiellement en tant que tel.

    A Standard/deluxe Marisa Cornejo présente une série de portraits (dessins à la plume), des fragments de témoignages de personnes qui actuellement sont dans une situation similaire et les archives de son père. Elle a pris contact avec une trentaine de personnes rencontrées au foyer d’urgence et au point d’appui à Lausanne, ainsi qu’à l’Agora à Genève. Son travail d’artiste évoque la complexité de ces situations dans une époque où les lois et le système administratif sont devenus de plus en plus intolérants vis-à-vis des réfugiés.

    Dossier Sans Suite montre aussi les symptômes de l’exil par une série de dessins des rêves de l’artiste ainsi que la vidéo «Container» réalisée au Mexique, en collaboration avec Mireia Sallarès et Stefania Saladino qui documente ce qui est resté de cette histoire.


    The dossier sans suite is an exhibition that centres around the letters of a Chilean in exile from the dictatorship of Pinochet. They are presented as a unique testimony of the bureaucratic labyrinth that political refugees still have to cross when they are not recognized officially as refugees and yet do not have the right to return to their country of origin.

    The artist Marisa Cornejo has produced for this exhibition a collection of drawings that are portraits and fragments of testimonies of people who at the moment are in the process of being evaluated for political asylum status by the Swiss authorities. With this work she aims to evoke the complexity of these situations, at a time when increasing numbers of peoples’ lives are being threatened by violation of the human rights in their own country. Yet at the same time the law in Switzerland and Europe are becoming tighter. Also series of drawings of the dreams of the artist and a video produced with artists Mireia Sallarès and Stefania Saladino, will be exhibited where the symptoms of exile are visible.