• Exposition d’art contemporain d’Amérique latine

    Centre des Arts, Genève
    23.01.–28.02.2019

    Artists: Rocío Alcamán, Marisa Cornejo, Hector López, Tania Moya, Pablo Osorio, Gilberto Perin, Nilton Stonlin, Cleide Saito, Travessia, Geraldo Pestalozzi, Lucía Dalenz Lorieto, Britto Velho and Nuestra Cuba Nuestra
    Curated by: Momar Seck
    Venue: Centre des Arts, École Internationale de Genève, Genève
    Date: 23.01.—28.02.2019

  • Voluntad de Vida

    Museo Ugo Cara, Trieste
    02.–30.09.2018

    Solo show: Marisa Cornejo
    Curated by: Maria Campitelli
    Venue: Museo Ugo Cara, Trieste, Italy
    Dates: 02.–30.09.2018

  • Unforgotten Land

    Galerie Listrik, Montreux
    13.–30.04.2017

    Artists: Marisa Cornejo and O’Maurice Mboa 
    Curated by: Eric Winarto 
    Venue: Galerie Listrik, Montreux, Switzerland
    Dates: 13.–30.04.2017

    Les œuvres des artistes invités Marisa Cornejo et O’Maurice Mboa s’inscrivent dans un large humanisme qui s’inspire de leurs propres expériences de l’injustice dans un monde en cruelle transformation. Ces fortes méditations plastiques, sensibles, réfléchies et clairvoyantes, répondent à un souci social, vital et culturel, qui recompose cultures, mythes, rituels et nature pour un retour possible et la transfiguration des sources profondes. Une création artistique qui dépasse l’immense et douloureuse vague d’injustices et de rupture partagées de notre temps. — Eric Winarto 

  • Les murs ne servent à rien

    Fonderie Kugler, Genève
    07.10.–30.10.2016

    Artists: Bissane Al Charif, Omar Ba, Marisa Cornejo, Manouche Vallet, Liam Maloney, Olivier Jobard, Khaled Dawwa, Christine Boillat, Hamid Sulaiman, Ariane Arlotti and Charles Heller
    Curated by: Chloe Peytermann and Stephanie Prizreni
    Venue: Fonderie Kugler, Geneva, Switzerland
    Date: 07.10.–30.10.2016

    Exposition d’art contemporain, autour des questions de migration,avec concert performatif, soirée de lectures, nuit de films et table-ronde.

    Maquette d’un foyer d’urgence, wood, collage and publications, 2016 
  • A Big Bad Fish : abstract universality

    Espai 10, Barcelona, Spain
    12.07.2016

    Artist: Marisa Cornejo
    Curators: Luz Muñoz and Mireia Sallarès
    Venue: Espai 10, Laboratori de les Arts Contemporànies
    Abaixadors 10 Local 1
    08003 Barcelona, Espanya
    Date: 12.07.2016, 8pm

    Espai 10: Laboratori de les Arts Contemporànies us convida el dimarts 19 de juliol de 2016 a les 20:00 h. a la performance que donarà pas a l’exposició A Big Bad Fish de l’artista Marisa Cornejo, una cartografia composta d’una performance i somnis dibuixats, un treball d’autoconeixement, consciència i de veu, a través del qual ha trobat un camí d’emancipació i descolonització.
    In Espai 10, Laboratorio de las Artes Contemporáneas, the 19th of July 2016 Marisa Cornejo made a performance that gave birth to an exhibition : A Big Bad Fish : abstract universality a cartography composed by her drawn dreams. A work of self spiritual-knowledge, consciousness and voice with which she is building a road of emancipation and decolonization.

    The project A Big Bad Fish, Abstract Universality, used Espai 10, a medieval small parcel of architecture in el Borne, in Barcelona, as the container of a narration of the experience of the zone of not being.  In the space, the artist used a series of 54 drawings that Mireia Sallarès selected of her dreams. The common thread that united these drawings of dreams done between 2014 and 2016 was the link between security, womanhood and fear. During the performance that lasted 50 minutes, Cornejo gave voice to the words and images of the drawings while she was hanging them on the medieval walls of the galerie. In the narration of her dreams she unmasks the patriarcal, classist, racist and capitalist powers that are trying to hold her back in alienation as a migrant woman, just to discover that love, womanhood and friendship are the real values of life available for free all the time. The sarcasm and illogic of dreams shakes the false from the real.


  • Open House

    Espace Kugler, Genève
    09.2015

    Artist: Marisa Cornejo
    Curated by: Rodrigo Aldana and Stephanie Prizreni
    Venue: Espace Kugler, Geneva, Switzerland
    Date: September 2015

    Open House, est une installation originale de l’artiste chilienne Marisa Cornejo, largement inspirée de l’article d’Aminata D. Traoré: «Ce sont nos enfants» paru dans le Monde Diplomatique en septembre 2015.
        Dans cet article, Aminata D. Traoré nous rappelle que «des milliers de kilomètres de murs sont en train d’être érigés pour séparer les peuples en les dressant les uns contre les autres, alors qu’ils seraient capables d’empathie, de fraternité et de solidarité véritables s’ils se savaient broyés par le même rouleau compresseur(1)». Rouleau compresseur «que la mondialisation néolibérale inflige à tant et tant d’humains de par le monde(2)». Un système qui d’un côté facilite l’exploitation des ressources naturelles par des multinationales sans restriction et qui entrent en compétition directe avec les peuples autochtones qui ne peuvent plus avoir un revenu dans leurs communautés d’origine.
        «Aux injustices et aux frustrations engendrées par ces accords de pêche s’ajoutent l’assignation à résidence et l’humiliation liées à des accords migratoires injustes et déshumanisants(3).»
    Dans l’exposition Open House, le curateur Rodrigo Aldana nous invite dans une zone spécifique pour répondre à un questionnaire particulier : Allons-nous tous devenir des réfugiés ? Oui, Non, ou peut-être ou dans une autre vie…? Le spectateur devine au travers des questions dans quelle zone de la (néo)colonisation il se situe, s’il est un damné ou un être avec des droits humains à part entière (suivant la pensée de Fanon dans son livre Peau noire, masques blancs, 1952).
    Dans cette installation composée de dessins, de peintures et d’objets, Marisa Cornejo partage l’expérience autobiographique d’une existence dans la zone du « non-être », au travers de rêves anciens et récents, qui donnent forme à cette sorte de questionnaire ouvert à tout le monde. L’exposition engendre un dialectique avec le spectateur: est-ce là le seul avenir de l’Europe que de devenir une sorte de questionnaire ouvert et permanent pour catégoriser les personnes et les populations? — Stéphanie Prizreni

    (1-2-3) Aminata D. Traoré, «Ce sont nos enfants», Le Monde Diplomatique, N°738, septembre 2015

  • Eluney : auratic flows

    Ferme-asile, Sion
    14.03.—21.06.2015

    Artist: Marisa Cornejo  
    Curated by: Véronique Mauron
    Venue: Ferme-asile, Sion, Switzerland
    Dates: 14.03.—21.06.2015

    Marisa Cornejo effectue depuis une quinzaine d’années un travail sur ses rêves. Elle les transcrit en dessins ou en récits. Elle explique: «je cherche à trouver et à nommer les stratégies de libération obtenues dans chaque rêve […] je cherche aussi à partager la rencontre du possible dans l’impossible.» Aussi, pense-t-elle le rêve comme un espace qui rassemble les morceaux épars de la vie (déracinement, exil, déchirure existentielle) afin, dit-elle, de «réparer les trous de l’histoire».
    Marisa Cornejo est une artiste chilienne qui vit à Ferney-Voltaire, elle a été invitée par Omar Ba à exposer à la Ferme-Asile en parallèle à son exposition Dead Time dans la grange.
    Elle réalise des dessins-peintures d’une haute inventivité, voyage introspectif ouvrant largement l’éventail de l’imaginaire. Pour cette exposition, elle a sélectionné une série d’œuvres qui ont trait au cadeau. Par exemple, un enfant offre un collier à sa mère, un collier dont les pendentifs sont des têtes de mort, ou bien dans une œuvre en petit format reprise en grand, une avalanche de poissons s’offre à des jambes de jeune fille. L’artiste s’interroge: «Est-ce pour se protéger de la violence qu’on rêve?» Incongrus, parfois inquiétants, toujours surprenants, les dessins de Marisa Cornejo s’adressent autant à elle-même, comme un autoportrait sans fin, qu’au spectateur qu’elle souhaite interpeller. Le fait de partager ces expériences et de les rendre publiques est une invitation lancée aux autres. Une invitation à réfléchir sur leurs propres archétypes et messages de leur inconscient. À entendre leurs possibles occultes. À découvrir dans leur fragilité/vulnérabilité, leur force. — Véronique Mauron

  • El Ancestro

    Casa Memoria José Domingo Cañas, Santiago
    11.2013

    Artist: Eugenio Cornejo
    Curators: Marisa Cornejo and Bernardo de Castro
    Workshop: Engraving for the public with the help of engraver Lola Arias
    Venue: Casa Memoria José Domingo Cañas, Santiago, Chile
    Date: November 2013

    For the exhibition El Ancestro ( The Ancestor), Cornejo brings back to Chile in a portafolio by plane the graphic materials her father produced in exile to exhibit them in Casa Memoria José Domingo Cañas. This place with an emblematic story and few blocks from her family home was used as a secret prison by the D.I.N.A. (Dirección de Inteligencia Nacional) from 1974 until the end of the Pinochet regime in 1990. There people lost their lives after being tortured, 43 people “disappeared” until now and the atrocities commited there are beyond human comprehension. Before having being transformed into a detention centre, Casa Memoria used to be a normal house in Ñuñoa, a middle class neighbourhood of Santiago de Chile. Once the dictatorial regime of Augusto Pinochet finished it took more than 10 years of social struggle of human right activists resisting gentrification to transform this place into a memorial public space.
    El Ancestro
    is the first exhibition of the graphic production of Eugenio Cornejo (1940-2002) kept for 35 years in a personal archive in exile produced as an affective artistic practice for memory and justice. His graphic work in this place gives voice to the silenced victims building a new layer of knowledge and meaning to our story.
    The exhibition El Ancestro was produced with the help of Bernardo de Castro and the support of my mother and his wife Nora Gatica Krug.
    The exhibition was finished with an engraving workshop were collectivelly the public reprinted some of Eugenio’s engraving plates with the help of artist Lola Arias putting in action a transgenerational reparation practice.

  • Safe Haven

    Espace Kugler, Genève 
    21.09.–10.10.2013 

    Title: Safe Haven / Refugio Seguro / Refuge Sûr
    Artists: Giulia Cilla, Marisa Cornejo, Galería Daniel Moron, Bernardo Oyarzún, Leonardo Portus, Cristián Valenzuela, Ingrid Wildi Merino et Ximena Zomosa
    Curated by: Marisa Cornejo
    Special thanks: Stephanie Prizreni, Nelson Bustamante, Marie Hélène Griffon, Janis Schroeder, Sophie Pagliai, Nora Gatica, Eduardo Cruces, Ingrid Wildi Merino, Jenny Bettancourt, Roxane Bovet, CCC Master Program – HEAD (Haute Ecole d’art et Design), Act-art et la Loterie Romande.
    Venue: Espace Kugler, Genève, Suisse 
    Dates: 21.09.–10.10.2013 

    L’exposition Safe Haven / Refugio Seguro / Refuge Sûr à l’Espace Kugler à Genève nous invite à porter notre réflexion sur le 40ème anniversaire du coup d’état au Chili. À cette occasion, l’artiste et curatrice Marisa Cornejo invite huit artistes chiliens dont le travail est basé sur le thème de la mémoire dans le Chili actuel, en relation avec le fait que ce pays est devenu un « REFUGE SÛR » (a regional safe haven). Le but de cette réunion est d’exposer leurs œuvres à Genève, cité des banques, des bunkers antinucléaires et des Droits de l’Homme. Paradoxalement, depuis le coup d’état, le Chili s’est converti en un refuge sûr pour les investisseurs, il est considéré comme le meilleur de l’Amérique Latine. Le Chili est en même temps un modèle de développement qui prive la majorité de sa population de l’accès à un travail bien rémunéré et stable, à une éducation égalitaire et à des services de santé et sécurité sociale décents.
    Bernardo Oyarzún, Cristián Valenzuela, Ingrid Wildi Merino, Leonardo Portus et Ximena Zomosa, artistes qui ont grandi sous le régime dictatorial de Pinochet, exposeront leurs stratégies de résistance à l’oubli à travers leur pratique artistique. L’artiste suisse-uruguayenne Giulia Cilla présentera un travail de mémoire affective sur son pays qui commémore aussi 40 ans de l’irruption d’un régime militaire qui écrase toute opposition démocratique à l’instar de l’ensemble du Cône Sud du continent.

  • S.A.S. Escale à la Jonction

    Cheminée Nord, Geneva
    16.05.–15.06.2013 

    Title: Descent and return, 2013, rug, objects, collage
    Exhibition: S.A.S. Escale à la Jonction
    Artists: Christine Boillat, Crystel Ceresa, Marisa Cornejo, Elodíe Delomier, Angela Marzullo, Noha Mokhtar, Vania Repond, Lucía Mure, Cécile N’Duhirhae and Sahar Suliman
    Curated by: Élodíe Delomier  
    Venue: Cheminée Nord, Geneva, Switzerland
    Dates: 16.05.–15.06.2013 

    For this exhibition Cornejo uses a silhouette carved in an persian rug of the playboy icon Jane Mansfield to raise questions around feminism and decoloniality. Jayne Mansfield (April 19, 1933 – June 29, 1967) was an American actress in film, theatre, and television, a nightclub entertainer, a singer, and one of the early Playboy Playmates. She was a major Hollywood sex symbol of the 1950’s and early 1960’s. Mansfield was 20th Century Fox’s alternative to fill the big emptiness Marilyn Monroe had left and came to be known as the Working Man’s Monroe. In the society of the spectacle, the hunger of the market needed a new celebrity, Jane Mansfield’s flesh and spirit was exploited as any other woman in our system of production and reproducción of the patriarchal status quo that wants to reach progress at any cost. After succeeding like a comet she had the commun decline some celebrities suffer and died drunk in a car accident with her whole family. When the society of the spectacle got bored of her and wanted to dispose her like and old carpet, she became a desperate mess playing with satanism, drugs, alcohol and sex.
    In 1995, I used her silhouette without knowing her biography to make a floor carpet in an exhibition called Hogar Dulce Hogar, in La Panadería in Mexico City, art critics, public and all stepped on her. Seventeen years later in Geneva I am using her silhouette again but as an homage to all women that get used like carpets and as an acceptance of all cycles of life we need to go trough to love ourselves. M. C.